dimanche 27 avril 2014

L'aigle Noir

Titre : L'Aigle Noir / Immortal Warrior
Série : Les Guerriers Maudits (n°1)
Auteur : Lisa HENDRIX
Genre : Malédiction, change-formes
Année : 2008                        VF : 2011
Editions : J'ai Lu             Collection : Crépuscule
N° 9537

4e de couverture :

1095. Ivo de Vassy est un courageux guerrier connu pour sa force et son intégrité. Il est aussi un homme qui cache un terrible secret. Il y a bien longtemps, il faisait partie d'un groupe de Vikings sur lesquels une maléfique sorcière a jeté un sort les condamnant à vivre sous deux apparences : mi-homme, mi-bête. Aigle le jour, homme la nuit, Ivar mène une existence bien solitaire jusqu'à ce que le roi lui ordonne de se marier... Lady Alaida a toutes les qualités qu'un homme attend d'une femme, sauf une : la docilité.


Mon avis
:

Lorsque j'ai lu ce résumé j'ai de suite pensé à ce film que j'aimais beaucoup quand j'étais petite "Ladyhawke, femme de la nuit", l'histoire d'amour contrariée entre une femme qui se transforme en faucon la journée, et un homme qui se transforme en loup la nuit.

Et pour me lancer dans la nouvelle consigne du mois de mars du challenge 1 mois = 1 consigne, j'ai donc jeté mon dévolu sur ce livre fantastique.

L'action se passe au moyen-âge, et je commence à me dire que c'est une époque qui me plait de plus en plus.

Mais en commençant ma lecture, j'ai flairé peu à peu la fausse bonne idée du principe de base. En effet, prendre le concept d'un homme qui se transforme en aigle la journée, cela change un peu. Cela donne un petit côté "conte mélusino-mythologique" à cette romance, avec le secret bien gardé du héros, qui cache sa nature à sa femme et s'absente mystérieusement tous les matins pour ne revenir que le soir, et ce quoi qu'il arrive.

Mais voilà, cela ne laisse que la nuit pour développer la romance. Alors le héros, il est quand même à la tête d'un domaine, il doit gérer le soir les affaires qu'il ne peut gérer le jour, il doit conter fleurette à son épouse, et il faut dormir aussi, car ils sont tous fatigués de leur journée.
[Spoiler] Et lorsqu'il se met à fuir les avances de son épouse pour ne pas lui faire d'enfant de peur que la malédiction soit héréditaire, c'est le pompon [fin spoiler]

Du coup, c'est assez plat. Et les sentiments évoluent de façon assez automatique.
Je ne remets pas en cause les qualités de chacun. L'un et l'autre sont de bons personnages, avec un vrai caractère, ils sont dignes d'être aimés. Mais cela manque vraiment de passion.
Je ne dis pas que je n'ai pas aimé, l'histoire est intéressante mais il m'a manqué ce petit quelque chose qui fait que le lecteur rentre de plein pied dans l'histoire.

Les amis maudits de Ivo, Ari et Brand, sont attachants et intéressants. Je vous laisse découvrir en quelles créatures ils se transforment.
J'aurais aimé que la romance que vit Brand soit plus développée, voire même ait droit à son propre volume, car c'est une jolie histoire.
J'ai aussi bien aimé la fin, il y a une réelle tension et dans l'opposition finale, difficile de lâcher le roman.

Donc voilà, bien que ma lecture ait été entachée d'une légère déception, j'ai très envie de continuer cette série. Peut-être trouverais-je dans les autres ce qui m'a manqué dans celui-ci.

J'ai d'ailleurs été assez déroutée car lorsqu'on commence cette série de trois tomes, on s'attend à ce que chaque tome prenne pour héros l'un des 3 personnages maudits présentés ici. Eh bien non, le 2 et 3e tomes seront placés non seulement à des époques différentes (bonne idée!), mais prendront pour héros des personnages encore inconnus au bataillon.


Ma note pralinée



/ 5


Compte pour le challenge :  

MARS : Lire Un Livre Urban Fantasy Ou Fantastique
 
Export Cowblog : article du 05/03/2014

Top / Flop Février 2014

Et c'est l'heure du Top / Flop du Mois !!

Ce mois de février n'a pas été idyllique point de vue lectures. Et peu d'entre elles resteront dans ma mémoire. Il faut dire que j'ai été pas mal préoccupée ces derniers temps, et même la lecture ne parvenait parfois pas à me changer les idées. Ce qui a pu jouer dans mes appréciations.

En commençant cet article, mon choix était tout fait...
Mais j'ai changé d'avis. Eh oui, je suis une femme, je change d'avis parfois.





Et mon Coup de Coeur du mois de Février 2014 est ...



Qui bénéficie quand même d'un effet de surprise que j'ai envie de récompenser. Je ne m'attendais vraiment pas à aimer malgré les bonnes critiques générales. Eh bien je m'ajoute à la foule de celles à qui l'histoire d'Holly et Gerry a plu. Mes dents continuent quand même de grincer par rapport à certains évènements mais bon... c'est quand même une oeuvre remarquable.

Maintenant,


 A vrai dire, j'ai tout oublié de ce livre. C'est en relisant mon avis que je me rappelle ce que j'ai ressenti. De l'indignation, et de l'ennui. Puis l'oubli.


Export Cowblog : article du 28/02/2014

samedi 26 avril 2014

La Splendeur De L'honneur

Titre : La Splendeur de l'Honneur / Honor's splendor
Auteur : Julie GARWOOD
Genre : Angleterre, Moyen-âge
Année : 1987           VF : 2014
Editions : J'ai Lu      Collection : Aventures & Passions
N°10613


4e de couverture
:

Sous le règne de Guillaume II, fils du Conquérant, l'Angleterre est déchirée par les guerres perpétuelles que se livrent ses barons.
Après une enfance recluse et solitaire, l'innocente Lady Madelyne est désormais à la merci des caprices de son cruel demi-frère, le baron Louddon.
Jusqu'au jour où le terrible Duncan de Wexton, le Loup, attaque sa forteresse, la brûle et emporte avec lui Madelyne en guise de trophée.
Dès l'instant où leurs regards se croisent, c'est une autre conquête qui commence. Bien plus tendre, bien plus acharnée.


Mon avis
:

En refermant "Une Lady Nommée Passion" j'étais aux abois. En effet, le mois touchait à sa fin, il était bientôt temps d'écrire mon 2e opus de ma nouvelle tradition "Top / Flop du Mois" et je n'avais pas vraiment eu de coup de coeur en ce mois de février. Je ne pouvais me permettre de flancher dés le départ ! Alors lâchement, honteusement, pour une raison absurde, j'ai brandi victorieusement mon arme fatale : La Splendeur de l'Honneur, un inédit de Julie Garwood.

Lorsque j'ai vu que la sortie de ce livre était programmée je n'ai eu qu'une hâte me le procurer. A vrai dire, ce n'est pas vraiment une découverte pour moi, puisqu'en digne fan de l'auteur, je l'avais déjà en VO, et que je l'avais déjà lu et apprécié. Mais le lire dans ma langue (que je comprends à 99,9 %), quelle joie.

Alors je suis obligée de reconnaître que cette histoire est quand même claffie de défauts :
  - C'est un peu vieillot : on sent un style un peu à l'ancienne dans le récit, mais pour moi c'est un plus. Ce livre que l'on n'attendait plus date de 1987. Cela donne l'impression de découvrir un vieux livre abandonné recouvert de poussière dans un grenier. On souffle dessus, et là, un titre en lettres d'or. Il faut faire attention en tournant les pages pour ne pas l'abîmer...
 - C'est assez naïf : l'héroïne est parfaite sans le savoir. Ca ce n'est pas un problème, ca ne me dérangeait pas dans les autres Garwood alors pourquoi ici? Le défaut c'est que les personnages secondaires sont utilisés comme des faire-valoir pour faire ressortir la supériorité des héros. Adela, la soeur de Duncan, notamment, n'a pas été gâtée par son rôle de "furie-qui-pleure".
 - Même Duncan, le héros, est un peu trop spectateur. Il est limite fan de sa femme. Il ne le lui montre pas, mais nous lecteurs nous le savons.
 - Des défauts de narrations rendent les évènements trop prévisibles, même quand on ne connaît pas les ficelle Garwood par coeur. Par exemple : un moment on nous dit : "Duncan savait qu'elle ne pourrait pas faire autrement que se débattre et pleurer devant la douleur... eh bien là on sait que deux pages plus tard, non elle ne se débattra pas, ne pleurera pas.

MAIS :

Il y a cette magie, cette poudre de perlinpinpin, qui fait que quand je commence un livre de cet auteur, je ne peux plus le lâcher. Je l'ouvre et ma vie prend un tour différent : je me couche trop tard Garwood, je pars à la bourre au travail Garwood, je zappe ma séance à la salle de sport Garwood, Je mange sans mâcher Garwood, et ainsi de suite.
J'ai adoré suivre l'histoire de ce couple, leur évolution, leur façon de s'apprivoiser l'un, l'autre.
La relation qui les unit est vraiment belle, et je me suis laissée porter par les mots, en me demandant ce qui allait se passer ensuite. Je n'avais gardé que peu de souvenirs de ma lecture en Anglais à part le fait qu'il soit marqué par le fait qu'elle lui ait chauffé les pieds, et la place de la mythologie et de l'Odyssée dans l'histoire.

Donc voilà, ce n'est pas le meilleur des Julie Garwood - et pas le plus mauvais non plus, loin de là - mais quand on a déjà lu tous les autres une bonne dizaine de fois, cela fait du bien de se mettre cette "nouveauté" sous la dent. D'autant plus que ses oeuvres historiques se font rares depuis qu'elle s'est mise au policier contemporain.
C'est vraiment très fidèle à son style. Et que je l'aime son style ! ^^



Ma note pralinée
:


 / 5


Export Cowblog : article du 27/02/2014

Une Lady Nommée Passion

Titre : Une Lady Nommée Passion / Passion
Série : Passion Quartet (n°1)
Auteur : Lisa VALDEZ
Genre : Régence
Année : 2005         VF : 2007, 2009 et 2013
Editions : J'ai Lu    Collection : Passion Intense
N°8239


4e de couverture :

Quel est cet inconnu qui, profitant d'une bousculade au Crystal Palace, a enlacé Passion ?
Elle, la veuve respectable, se met à vibrer au contact de ces mains sur son corps.
Comment ose-t-il, ici, au beau milieu d'une foule d'honnêtes gens ?
Tourmentée par le désir, persuadée qu'elle ne le reverra jamais, Passion se donne à lui avec ardeur.
Mais leur étreinte furtive derrière un paravent est un éblouissement qui en appelle d'autres. Passion va alors se découvrir esclave d'un amant dont elle ne connaît que le parfum et le prénom, Mark...


Mon avis :

Un prologue d'une page et demie et hop ! On entre dans le vif du sujet dés les premières lignes du chapitre 1.

Certes, la technique d'approche du héros n'a rien à envier à celle des pervers qui hantent les trains dans les hentais japonais, mais cela ne semble pas déplaire à notre héroïne qui se laisse volontiers entraîner dans les vertiges de la passion. Et quand l'homme fanfaronne auprès de son frère - quel homme délicat, -, évoquant la jeune femme facile qu'il a troussée dans un coin obscur d'une salle de bal, la voix de notre "Chikan In Ze Palace" prend des accents de celle du prince de Cendrillon lorsqu'il se retrouve tout penaud avec son soulier de vair.

S'ensuivent d'innombrables scènes sensuelles, que l'on ne peut pas qualifier de classique puisque nos tourtereaux ont une prédilection pour les lieux publics. L'auteur est sur un fil, et hélas dépasse parfois la limite du bon goût. Du genre : les penchants gynécologiques surexploités du héros, ou encore la confession de trop qui entraîne la réaction hentai dégoutante totalement inappropriée dans une romance. [Spoiler] Ex : lorsque l'héroïne confie au héros que lorsqu'elle était jeune, elle se baignait nue avec ses soeurs dans un lac - jusque là ça va - et qu'un jour remarquant que l'une d'elle avait un grain de beauté sur le sexe, elles se sont toutes examinées les unes les autres pour voir si c'était un signe de famille - Pourquoi ?? - Et que lui bande en entendant cette confession - Beurk trop dégueu ! [Fin Spoiler].

Mais au beau milieu de toutes ses scènes de sexe qui se suivent et se ressemblent, se dessine une histoire. La romance de Passion et Mark est menacée par un odieux chantage. Mark est contraint au mariage avec une autre pour éviter un scandale qui jetterait l'opprobre sur sa famille.
L'idée est bien trouvée car elle révèle des sentiments que les héros eux-même ignoraient. J'aime beaucoup ce genre d'histoire en général.

Le problème c'est que le fond n'est pas assez travaillé. Les héros notamment ne sont pas particulièrement sympathiques. Pas attachants pour un sou.
Ce qui rend l'histoire assez plate.

Donc voilà, Une Lady Nommée Passion est une romance érotique à lire au second degré pour pouvoir l'apprécier, mais cela peut ne pas suffire pour qu'il reste un livre référence. Même si je considère qu'il est assez original pour être mémorable.


Ma note pralinée :



/ 5


Export Cowblog : article du 23/02/2014

Viper

Titre : Viper / Embrace The Darkness
Série : Les Gardiens de l'Eternité (n°2)
Auteur : Alexandra IVY
Genre : créatures mythiques
Année : 2007           VF : 2011
Editions : Milady      Collection : Bit Lit


4e de couverture :

La tentation est éternelle…
Shay est la dernière de son espèce : moitié humaine, moitié Shalott. Son sang est un aphrodisiaque puissant. Lorsque Viper, le séduisant chef d’un clan de vampires, l’aperçoit dans une vente d’esclaves, il est pris d’une soudaine envie de la posséder. Aussi la ramène-t-il chez lui. Mais une entité maléfique poursuit Shay.
Le sacrifice de cette dernière pourrait sauver l’espèce de Viper. Celui-ci est donc confronté à un terrible choix, mais l’amour qu’il ressent pour Shay est si fort qu’il est prêt à tout endurer.



Mon avis :

Pas du tout convaincue par le premier tome de cette série, j'étais pourtant motivée pour lire cette suite. En effet, les avis étaient plutôt bons et la couverture étant rougeâtre autant le lire en février - mais bon je trouve qu'il y a peu de rouge finalement.


Nous y retrouvons pour héros deux personnages que nous avions rencontrés dans le précédent tome.

Shay, est une jeune femme mi shalott, mi humaine. Les Shalotts sont une espèce portée disparue dont Shay est la dernière représentante. Le sang de ces créatures est réputé comme aphrodisiaque, mais aussi comme remède à n'importe quel mal, ce qui fait de Shay une proie de choix pour les créatures fantastiques en quête de pouvoir. Ajouter à cela le fait que Shay est contrôlée par un sort qui la tient en esclavage depuis des dizaines d'année, on comprend bien que sa vie jusqu'ici a été plutôt glauque. Et lorsqu'au début de ce livre elle se retrouve vendue aux enchères, à la merci de n'importe quelle créature malintentionnée, sa situation est plus que délicate.
Du fait de son passé, Shay ne croit en personne. Elle se revendique en tant que guerrière, bien que la sort qui la tient l'empêche de se défendre contre ses premiers ennemis. Pourtant, elle est une femme généreuse et telle une héroïne de Disney elle se paye le luxe d'avoir un petit compagnon, en la personne de Levet le mini-Gargouille. Celui-ci, serait certainement vexé de se voir décrit ainsi, après tout c'est un mage capable des sorts les plus puissants... quand cela fonctionne.

Viper, est un vampire, et il est le chef de son clan. Depuis que Shay lui a sauvé la vie (dans le tome précédent) avant de disparaître mystérieusement, elle est devenue une sorte d'obsession pour lui. Il n'aura de cesse de la retrouver. Et lorsqu'il assiste à la vente aux enchères, il se porte acquéreur.
Sa tâche pour gagner la confiance et l'amour de la méfiante Shalott sera loin d'être aisée. Il fera tout pour la protéger même si cela signifie déclarer la guerre aux créatures de la nuit.


L'histoire est travaillée, l'intrigue est intéressante, on débroussaille un peu le passé de l'héroïne, les personnages principaux et secondaires sont attachants [spoiler] j'aurais beaucoup aimé voir une histoire entre Levet et la nymphe [fin spoiler], et j'ai bien aimé le côté guerrière pas un brun potiche de Shay qui ne demande qu'à aller dans le feu de l'action, elle est vraiment courageuse.

Mais :
J'ai trouvé que les hésitations de Shay même si on peut la comprendre, perduraient trop dans l'histoire. Avec tous les risques qu'il prend pour elle, il risque sa vie des dizaines de fois, elle aurait pu le juger digne de confiance bien plus tôt [Spoiler] et quand il s'énerve il était temps [fin spoiler].
Je trouve que comme dans le premier, les personnages prennent un peu trop le temps dans la fuite de s'arrêter cinq minutes pour se caresser le visage l'un l'autre, et se faire des mamours, en ce donnant du "mon coeur'.
Et j'avoue que même si il y a eu un effort de l'auteur pour enrichir cet univers, et que l'histoire et les personnages étaient bien ficelés, il y a eu un moment où j'ai décroché, trop de longueurs certainement. Et j'avais vraiment hâte de passer à autre chose.

Ma note pralinée


/ 5 


Export Cowblog : article du 17/02/2014

jeudi 24 avril 2014

P.S. I Love You

Titre : P.S. I Love You
Nature : film
Nationalité : Américaine
Genre : Comédie dramatique et romantique,
Année : 2007
Durée : 2h06
Réalisation : Richard Lagravenese
Scenario : Cecelia Ahern (auteur du roman), Richard Lagravenese et Steven Rogers (adaptation ciné)
Acteurs : Hilary Swank (Holly), Gerard Butler (Gerry), Lisa Kudrow (Denise), Gina Gershon (Sharon), Harry Connick Jr (Daniel), Kathy Bates (la maman d'Holly), James Marsters (John), Jeffrey Dean Morgan (William).

L'Histoire :

Holly et Gerry sont un couple marié qui vivent dans le
Lower East Side à Manhattan. Lorsque celui-ci meurt subitement d'une tumeur cérébrale, Holly s'éloigne de sa famille et de ses amis et sombre dans une profonde dépression. Jusqu'au jour où elle reçoit pour son trentième anniversaire un gâteau et un enregistrement audio avec la voix de son mari. Sur ces enregistrements, Gerry la pousse à reprendre le contrôle de sa vie et à sortir de son état psychologique. D'autres messages suivront, dans lesquels il amène Holly à suivre ses directives au travers de dix lettres se terminant toutes par : « P.S. I Love You »

(Extrait du résumé qui dit tout sur Wikipedia)

Mon avis :

Seule le soir de le St-Valentin j'ai décidé de regardé PS I Love You armée d'un peau de glace géant et d'une petite cuillère.
J'avais lu le livre peu de temps avant et il avait été une bonne surprise.

Ce film prend beaucoup de libertés par rapport au roman dont il est inspiré.
Déjà, le cadre quotidien est placé à Manhattan, et non pas à Dublin. Du coup, certains aménagements sont faits pour adapter l'histoire à cette approche. Et certaines idées ne sont vraiment pas mauvaises [spoiler] par exemple, le voyage vers je ne sais plus quelle île ensoleillée, devient un voyage en Irlande, pays où Holly a rencontré Gerry qui lui était un pur irlandais [fin spoiler].
J'ai trouvé que les relations de Holly avec ses amis étaient moins bien développées que dans le livre. Et Daniel, notamment, est traité comme un personnage secondaire. J'avais aimé dans le livre le voir passer du stade des simples présentations, à témoin au regard tendre, pour finir membre à part entière du groupe d'amis d'Holly. Par ce côté là, j'ai été déçue. Et on s'attarde moins sur les situations cocasses qui donnaient un côté "Bridget Jones" au livre, on y perd en bonne humeur et du coup le personnage d'Holly est moins attachant puisqu'on n'a plus ce contraste où on voit que quand elle peut oublier sa tristesse pour se laisser aller à passer de bons moments.
Mon "Règlement suprême" en matière de veuvage a évidemment été bafoué ! Forcément c'est deux buveurs de bière roteurs qui se sont occupés de l'adaptation ciné, il aurait fallu la sensibilité d'une femme pour recadrer tout ça. [Spoiler] Enfin j'avoue que Jeffrey Dean Morgan est à tomber, avec ses faussettes coquines et son regard ardent (mais plein d'étoiles!) il est la tentation incarnée [fin spoiler].
Mais j'ai trouvé la fin plus clean et positive que dans le livre, où la fin m'avait vraiment fait tomber de mon petit nuage.

Donc vous l'avez compris, pour moi dans cette adaptation il y a du bien trouvé et du moins bien.
Je dirais que dans son ensemble j'ai préféré le livre mais je pense que c'est parce que je l'ai lu avant de voir le film. Je pense que les personnes qui ont lu le livre en premier seront déçues par certaines scènes que l'on s'attend à trouver dans le film mais qui n'y sont pas. Et vice versa pour ceux qui ont commencé par regarder le film.

Ma note pralinée :


 / 5


Export Cowblog du 15/02/2014

La Folie De Lord Mackenzie

Titre : La Folie de Lord Mackenzie / The Madness Of Lord Mackenzie
Série : Les Mackenzie (n°1)
Auteur : Jennifer ASHLEY
Genre : Highlander
Année : 2009            VF : 2011
Editions : J'ai Lu       Collection : Aventures & Passions
N°9416


4e de couverture :

Il faut être fou pour demander une femme en mariage cinq minutes après l'avoir rencontrée!
De fait, Ian Mackenzie a passé plusieurs années à l'asile où son père l'a fait enfermer. Bien que charmée par ce doux excentrique, la belle Beth Ackerley ne peut que décliner son offre. Elle est veuve et raisonnable.
Mais voilà qu'il la suit à Paris et que tout s'accélère : Ian a beau se prétendre incapable d'aimer, un désir fou les jette bientôt dans les bras l'un de l'autre.
Et Beth se sent perdre la tête pour son bel Ecossais, au mépris de sa scandaleuse réputation et des accusations de meurtre portées contre lui...


Mon avis
:

Quel démarrage en fanfare !!
Mackenzie est un fervent amateur d'oeuvres d'art. Et lorsqu'il rencontre Beth, son intérêt d'expert est éveillé. Il la veut pour lui, et il la demande en mariage illico bien qu'elle soit fiancée à quelqu'un d'autre. Mais attention ! Il l'annonce : il est incapable d'amour !
D'entrée on comprend la confusion qui frappe Beth au contact de Ian. L'homme est une énigme, il n'est pas très porté sur la communication, et possède un langage (vocal et corporel) assez brut, mais si troublant. Connu comme le fou Mackenzie, ce n'est pas un secret qu'il a passé plusieurs années dans un asile, et il ne tarde pas à être le suspect n°1 dans une affaire de meurtre.
Mais, tel un papillon attiré par une flamme, Beth ne pourra résister à l'attrait du beau Highlander. La jeune veuve n'hésite pas à assumer ses désirs et je l'en félicite. D'autant plus que mon point rigidité est largement respecté (règle : 3 ans après la mort de l'être aimé pour aimer quelqu'un d'autre. Durée de veuvage de Beth : 8 ans, elle aura même droit à un bonus "auréole" en plus). Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle fait archi-confiance à son instinct !

Pourtant, si j'ai été séduite au début par la personnalité de Ian, j'avoue qu'au fur et à mesure de ma lecture je n'arrivais pas à le cerner. Je n'ai pas bien compris le handicap (désolée, je ne sais pas comment nommer le mal qui le frappe, je ne pense pas qu'"autisme" convienne). On nous le présente comme un génie renfermé, capable de retenir toutes les phrases qu'il entend, mais sans pour autant les comprendre. Pourtant, on le voit tenir des conversations sensées avec des gens. On nous le présente comme un personnage égocentrique, insensible, sauf qu'au lit il a toujours veillé à satisfaire ses partenaires. J'avoue que son côté "je m'en fiche de ce que tu racontes, faisons des cochoncetés je vais te faire grimper au rideaux" m'a un peu gênée, d'autant plus qu'une bonne partie de l'histoire finit par se résumer à des scènes de sexe. Et bien que les scènes sensuelles soient assez innovantes et électrisantes, j'ai craint un moment que l'histoire ne redécolle plus.

Heureusement, dans un second temps on s'intéresse à la résolution de l'intrigue. Il y a un héros à innocenter tout de même. Eh bien là non plus je n'ai pas été convaincue. Je n'ai pas aimé la façon dont la partie "enquête" a été menée et j'ai trouvé le sur-rebondissement final, très "bateau".

La Folie de Lord MacKenzie est un livre que j'étais toute prête à aimer. Mais bien que je l'ai lu assez vite et que je ne puisse pas dire que je me suis ennuyée, je n'ai pas été vraiment séduite. Mais le début était tellement bien !! C'est dommage. Après je reconnais que le sujet auquel s'est attaquée Jennifer Ashley est casse-gueule.

En revanche, j'ai été intriguée par le couple Mac / Isabella, qui fera l'objet du tome 2, et j'ai donc l'intention de continuer la découverte de cette saga.


Ma note pralinée
:


/ 5


Compte pour le challenge :

 
FEVRIER : Lire Un Livre Dont La Tranche Ou La Couverture Est Rouge
 

Export Cowblog : article du 09/02/2014


Comme Ton Ombre

Titre : Comme Ton Ombre / Into The Darkest Corner
Auteur : Elizabeth HAYNES
Genre : Thriller psychologique
Année : 2011
Editions : Les Presses De La Cité / Le Livre de Poche

4e de couverture :

Imaginez qu'avant de pouvoir rentrer chez vous, vous soyez obligé de faire le tour du bâtiment afin de vérifier que tout est normal. Imaginez qu'une fois dans le hall de votre immeuble, vous deviez vous assurer six fois que la porte d'entrée est bien fermée. Un, deux, trois, quatre, cinq, six. Et que si vous êtes interrompu en plein rituel, il faille tout recommencer. Imaginez que, arrivé dans votre appartement, vous tourniez la poignée de votre porte six fois dans un sens, puis six fois dans l'autre pour vous sentir en sécurité. Que vous restiez plusieurs minutes derrière la porte, à l'affût du moindre bruit dans la cage d'escalier. Et que, tous ces contrôles effectués, vous commenciez une ronde chez vous. Fenêtres, rideaux, tiroirs, tout doit passer au crible de votre attention.
Imaginez aussi que vous ne puissiez faire les courses que les jours pairs et pratiquer un sport les jours impairs, mais à condition que le ciel soit nuageux ou qu'il pleuve.
Bienvenue dans l'univers paranoïaque de Cathy, une jeune Anglaise à qui la vie souriait jusqu'à ce qu'un soir elle fasse une mauvaise rencontre...

Mon avis :

Tout d'abord il m'apparaît important de préciser qu'Elizabeth Haynes exerce la profession principale d'analyste criminelle. Nous imaginons donc qu'elle écrit en connaissance de cause et qu'elle a certainement elle-même eu affaire au cas d'un individu du genre de Lee, le méchant de l'histoire, pervers narcissique.

"Comme ton ombre" est un thriller psychologique vraiment efficace, qui oppose en simultané un double suspense. L'histoire alterne entre passé et présent sur des passages de 3,4 pages maxi (sauf vers la fin quand l'alternance est finie). Ce rythme créé habilement une tension chez le lecteur qui se retrouve coupé dans son élan et veut en savoir plus, mais qui en même temps est content de pouvoir se replonger dans l'autre action même pour un court moment. Et grâce à ce système on sent imperceptiblement les choses avancer, le piège se resserrer implacablement sur notre héroïne impuissante.

En 2003, Cathy est une jeune femme dans le coup, qui aime sortir, faire la fête, séduire les hommes. Lorsqu'elle rencontre Lee, il est presque trop beau pour être vrai. Il est gentil, attentionné, et toutes ses copines l'adorent. Mais il cache des activités mystérieuses ainsi qu'une personnalité retorse habilement dissimulée derrière ses grands yeux bleus et son sourire ultra bright. C'est de façon tout à fait progressive que le conte de fées virera au cauchemar. Et on se retrouve plongé dans le quotidien de cette femme qui peu à peu va sombrer dans la terreur, [spoiler] victime de violences physiques et psychologiques [fin spoiler] sans même pouvoir trouver une main secourable.
Ce qui rend aussi ce thriller aussi angoissant, c'est la subtilité avec laquelle est dévoilée le vice de cet homme, il ne paraît pas comme un personnage imaginaire, mais comme un personnage réel, extrait de notre quotidien, qui recèlerait le diable en lui. Ca fait froid dans le dos. Le cauchemar que vit cette femme pourrait arriver à chacune d'entre nous.


En 2007, Cathy est une jeune femme brisée. Ses TOC, ses phobies et ses rituels régissent sa vie. Elle vit jour après jour dans l'angoisse que le cauchemar recommence. Un faux-pas dans ses vérifications ou rites et elle se retrouve en proie à une angoisse insoutenable. Mais c'est grâce à une de ses mauvaises habitudes qu'elle trouvera le courage de toquer à la porte de son nouveau voisin, l'adorable Stuart. En lui, elle trouvera une épaule solide sur laquelle s'appuyer, et pourra entreprendre un long et difficile chemin vers la guérison. Mais dans l'ombre le danger rôde... L'auteur disséminant des petits détails par-ci, par-là (du moment de malaise, au plus léger trouble dans l'ordre établi) souffle le chaud et le froid en créant un sentiment d'insécurité à des moments où Cathy cherche à reprendre sa vie en main, et on sent que l'histoire peut reprendre à tout moment.

J'ai trouvé que ce livre valait vraiment le détour même si une lecture assez hachurée m'a empêchée d'accrocher comme j'aurais dû. J'ai aussi l'impression que malgré la tension mise en place, le fait que les chapitres soient si courts rend le livre plus facile à lâcher à certains moments de perte de rythme. Et j'avoue que vers la fin j'ai trouvé certains agissements de l'héroïne assez incohérents.

La romance ne m'a pas chavirée plus que ça. J'ai trouvé Stuart un peu trop en retrait par rapport à l'histoire, il arrive en force, il aide beaucoup l'héroïne dans sa recherche d'un équilibre psychologique, mais ne s'implique pas assez par rapport à l'intrigue je trouve (à mon goût Harlequinesque biensûr). Du coup je n'ai pas l'impression que les sentiments amoureux soient vraiment intenses, d'un côté comme de l'autre.

Pour finir, je ne regrette pas de participer au challenge 1 mois = 1 consigne qui me pousse à aller vers des terrains auxquels je suis peu habituée et à faire de belles découvertes comme celle-ci.

Ma note pralinée :


 / 5



Compte pour le Challenge :

 AVRIL : Lire Un Thriller






mardi 22 avril 2014

PS : I Love You

Titre : PS I Love You
Auteur : Cecelia AHERN
Genre : Drame & Comédie
Année : 2004            VF : 2005
Editions : J'ai Lu


4e de couverture :

" Dès que Holly tenait une enveloppe dans sa main, elle sentait son lien avec lui. Les deux fois où elle en avait ouvert une, elle avait le sentiment qu'il était assis à côté d'elle et s'amusait de ses réactions. " Quand on trouve l'âme sœur, on croit que le bonheur durera toujours. C'est ce que pensait Holly jusqu'à ce que son Gerry ne meure d'une terrible maladie. A trente ans, Holly se retrouve seule, démunie, sans espoir. Mais Gerry lui réserve une ultime surprise. Il lui a laissé dix lettres qui forment une " liste " de choses à accomplir pour réapprendre à vivre. Par-delà la mort, Gerry lui adresse un message d'amour et de courage : elle doit apprendre à être heureuse sans lui, malgré le lien fort qui les unissait. Holly va affronter sa douleur pour réaliser, entre rires et larmes, que la vie vaut malgré tout la peine d'être vécue.


Mon avis
:

Dans le challenge 1 mois = 1 consigne, PS I Love You est un peu le Défi dans le Challenge. La consigne de février étant "Lire un livre avec une couverture ou la tranche rouge", il aurait été bien trop simple de lire un énième Aventures & Passions dont je suis friande.
Je me souviens que lorsque j'ai vu la bande-annonce du film au cinéma je m'étais dit : "Celui-là, Jamais De la Vie".

Petit un : Le thème me paraissait trop lourd, et puis le coup du mec qui veut aider sa femme à tourner  la page en lui laissant des lettres à lire après sa mort. Il veut vraiment se faire oublier ?

Petit deux : Je souffre d'une certaine rigidité dans les romans sentimentaux, - ridicule je le reconnais - qui veut que si l'un des héros a perdu l'être aimé - notion très importante d'"être aimé" dans la théorie : si le mort était un connard qui battait sa femme par exemple, je m'en fous, la règle s'annule - eh bien il y a un temps minimum à attendre avant de retrouver l'Amour avec un grand A : TROIS Z'ANS ! - Oui, je suis aussi conne et insensible que certains personnages secondaires que l'on peut détester dans ce roman. Et je me trouve déjà généreuse parce que normalement l'Amour De Sa Vie, il n'y en a qu'UN.

Donc voilà, je n'avais pas envie de le lire, mais les avis que j'ai lus étaient assez unanimes sur ce livre. Et lorsque le mois de février est arrivé je me suis lancée, mais c'est bien parce que c'est un livre avec une couverture rouge !!

Eh bien, plus de peur, que de mal. J'ai même franchement bien aimé.
Le livre alterne entre le nouveau quotidien de Holly qui essaie de se sortir la tête de l'eau et doux moments de nostalgie. La scène par exemple, qui raconte l'origine de cette "liste après la mort" est un pur régal. C'est pétillant, c'est drôle, ça donne envie de s'emmitoufler bien au chaud dans sa couette, et comme on connait l'issue fatale de leur histoire, cela fait monter du petit picotin dans les yeux qui donne à la scène une allure douce-amère.
Dans les lettres que reçoit Holly, on ressent toute la profondeur de la relation qui l'unissait à Gerry, il la connaît tellement bien.
Eh oui, c'est bien grâce à ses lettres qu'elle parviendra à tourner la page, l'idée de Gerry n'était pas si foireuse que je le pensais.

J'attendais comme elle, le début de mois pour savoir ce que Gerry, lui dirait. J'ai parfois été déçue mais bon, il faut reconnaître que pour un mourant il a fait ce qu'il a pu, il ne pouvait pas écrire des lettres de 3 pages non plus.
Gerry est peut-être le personnage le moins présent, mais il est le plus marquant et le plus admirable. Un homme qui aime sa femme d'un amour qu'on aimerait toutes connaître.


Moi à sa place, j'aurais envoyé des lettres d'un autre style qui crient : Regarde comme je suis exceptionnelle et irremplaçable ! Tu ne peux pas m'oublier, tu ne regarderas plus jamais personne d'autre ! Ou alors dans TROIS Z'ANS ! TROIS Z'ANS !!

Mais il ne faut pas croire que c'est un livre qui ne joue que sur la mélancolie et la nostalgie. Il y a une grande part de comédie dans cette oeuvre, et les aventures d'Holly ont des allures à la Bridget Jones. J'ai pris plaisir à suivre ces tribulations et celles de ses amis, de sa famille. On s'intègre dans ce petit monde très humain, où chacun a ses qualités et ses défauts, y compris Holly qui a certains moments m'a hérissé le poil. On la voit sortir peu à peu la tête de l'eau, elle évolue, et trouve une nouvelle façon de vivre son "Après-Gerry", cela fait plaisir.

En fait quand je le lisais j'avais une hâte c'était de regarder le film. Ce film que je pensais inregardable, mais qui figurait dans tous les TOP 10 des films sentimentaux sur Youtube. J'étais curieuse de voir comment certaines scènes seraient montrées à l'écran. De voir si les pensées intérieures des personnages pouvaient ressortir par le jeu des acteurs... [Spoiler] Enfin ça c'est jusqu'à ce que je lise la fin, elle m'a quand même fait l'effet douche froide cette fin. Je suis pas habituée à ça avec mes lectures habituelles et j'ai été assez déçue. [Fin spoiler]

Donc au final, PS I Love You a été une bonne découverte, je me suis bien intéressée à l'histoire et certains passages m'ont noué la gorge tant la cruelle réalité de certaines scènes était bien retranscrite.



 Ma note pralinée :


/ 5


Compte pour le challenge :  

 FEVRIER : Lire Un Livre Avec La Tranche Ou La Couverture Rouge

Export Cowblog : article du 05/02/2014

La Danseuse De Saloon

Titre : La Danseuse De Saloon / After All
Série : Les Cassidy (n°1)
Auteur : Jill Marie LANDIS
Genre : Ouest américain
Année : 1995          VF : 1996
Editions : J'ai Lu                Collection : Aventures & Passions
N°4215

4e de couverture :

- Vous êtes sûre que vous ne voulez pas que j'attende, M'dame ?
Eva secoue la tête. Non, sa décision est prise. Pour rien au monde elle ne retournera au Palais de Venus ! Le souvenir de la salle enfumée et des sifflements des ivrognes contemplant son décolleté suffit à la faire frissonner de dégoût.
Avec un haussement d'épaules, le cocher fait claquer son fouet et la diligence s'éloigne dans un nuage de poussière.
Froissant nerveusement la petite annonce qu'elle a découpée, Eva contemple la bâtisse qui se dresse devant elle. Ce n'est vraiment pas ce dont elle avait rêvé : pas de perron, pas de colonnes. Juste une grande maison de bois, perdue au milieu des plaines du Montana...
C'est alors que la porte s'ouvre, livrant passage à un homme de haute taille, entièrement vêtu de noir (Chase Cassidy). Ses prunelles bleu nuit transpercent la jeune femme.
- C'est vous la nouvelle gouvernante ?

Mon avis :

Pour terminer le mois de janvier, et avant d'attaquer la consigne du mois de février pour le Challenge 1 mois = 1 consigne, j'ai choisi un des livres les plus courts de ma PAL : La Danseuse de Saloon, 250 pages.

Eh bien, dés la vingtaine de pages passée, j'avais envie d'arrêter ma lecture. Déjà l'histoire part sur un abominable mensonge de l'héroïne et j'ai eu beaucoup de mal avec ça. Je veux dire, je comprend qu'elle mente pour se faire passer pour une personne qu'elle n'est pas, mais il y a un sujet sacré auquel il ne faut pas toucher. [SPOILER] Genre faire croire, que sa mère vient de mourir et qu'on n'a plus de famille, alors qu'en plus on se trouve visiblement en présence d'une famille où il manque une maman [fin_spoiler]
Et sinon, à part cette histoire de mensonge? Eh bien l'histoire est assez ennuyeuse. Tout est trop facile : du jeune délinquant annoncé comme la terreur des gouvernantes, qui lui mange dans la main dés qu'il la voit, à l'intégration de la jeune femme dans le ranch.
Donc, voilà c'est plan-plan, il n'y a pas vraiment de fond à cette histoire, malgré la présence d'une petite intrigue. La romance est banale, sans passion, et je ne me suis sentie concernée par les aventures d'Eva et Chase à aucun moment.
Et vous savez, bien souvent quand je lis un premier tome d'une série où on nous présente déjà les personnages qui feront l'objet du second tome, je suis intriguée, intéressée par la relation qui se met en place et qui donne envie de continuer. Ben là pas du tout ! Le tome 2 mettra en scène le neveu de Chase et sa maîtresse (d'école). Alors autant le neveu ça va - il a 16 ans, il a le temps de mûrir - , mais Rachel la maîtresse, elle ne se pose pas du tout comme un personnage fort et intéressant, et je n'ai pas détecté d'alchimie particulière entre eux. Puis franchement, 4 ans de différence ! Tant qu'à faire autant mettre la dose pour aborder ce sujet tabou.
Et pour tout dire : je l'ai ce tome 2. Je l'ai même déjà lu, et c'était il n'y a pas si longtemps que ça - dans la période où j'avais arrêté de mettre à jour mon blog -, et bien je n'en garde aucun souvenir !

Ma note pralinée :


 / 5


Export Cowblog : article du 02/02/2014

lundi 21 avril 2014

Top / Flop Janvier 2014

J'ai décidé de lancer une nouvelle tradition sur Praline & Passion.


Un commentaire d'Eclat-De-Rêve m'avait suggéré de faire un classement de mes livres préférés par catégories, en fonction du nombre de pralines. J'ai trouvé cette idée intéressante mais je ne savais pas trop comment m'y prendre à part en créant un second sommaire par notes. Mais la tâche de reprendre un second sommaire avec tous les articles depuis le début  et de le tenir à jour me paraissait trop fastidieuse - déjà que rajouter les liens correspondant à mes succès de challenges ça me lasse un peu. Et je n'avais pas envie de mettre les notes à côté des titres dans le sommaire car j'aime garder un certain suspense.

Mais j'ai trouvé que la mise en place d'une chronique mensuelle mettant en avant Le Livre Qui M'a Plu et Le Livre Qui M'a Décue à travers un Top / Flop du Mois pouvait être un bon compromis.

Et comme on est le dernier jour de janvier, eh ben je commence directement now :


JANVIER 2014
 
 
C'est vrai que ce mois-ci j'ai mis une bien meilleure note à "Le Highlander qui Ne Voulait Plus Aimer", mais j'associe ce coup de coeur à la découverte d'un nouvel auteur, dont je suivrai les parutions avec plaisir, ainsi qu'à la sensation de manque ressentie en refermant ce premier tome. Car les volumes 2 et 3 ne sont trouvables en français qu'à travers une édition Grand Format Canadienne, qu'il faudrait commander avec des frais de port exorbitants. Et je suis obligée de me raisonner. Non, 50 € pour deux bouquins, ce ne serait pas raisonnable du tout. Mais j'avoue que la tentation est forte. Là, j'attends que le temps passe et que la sensation de manque se dissipe. Ca va quand même de mieux en mieux.



Ce coup de gueule est une sanction de déception. J'avais tant aimé le premier tome "Le Baiser Du Dragon" que j'ai enchaîné direct avec "Un Coeur de Pierre". J'étais bien lancée dans la série, j'avais bien accroché avec les héros de cette histoire, j'avais hâte de lire leur romance. Et là, la douche froide. Je suis passée de l'enthousiasme à l'indifférence en l'espace d'une centaine de pages.


Et pour fêter cette nouvelle bonne résolution, je me permets un petit Hors Sujet, pour vous parler d'un Coup de Coeur film que j'adore et que je voudrais mettre en avant. C'est un film indien d'action et d'amour, et je pense que même pour celles et ceux qui ne sont pas habitués au cinéma bollywood, cela peut-être un bon choix pour commencer. De plus, il est susceptible de plaire aux femmes comme aux hommes. Je le conseille vraiment.
 
 
 
 
Export Cowblog transformé : article du 31/01/2014




 


 


 



           

Le Highlander Qui Ne Voulait Plus Aimer

Titre : Le Highlander Qui Ne Voulait Plus Aimer / Never Love A Highlander
Série : Les McCabe (n°3) - fin
Auteur : Maya BANKS
Genre : Highlanders
Année : 2011                VF : 2013
Editions : J'ai Lu             Collection : Aventures & Passions
N°10410

4e de couverture :

Alaric McCabe était promis à Rionna McDonald, mais il en aimait une autre. Alors son frère Caelen a pris sa place. Et voici Rionna nantie d'un époux bien impressionnant.
Elle qui croise le fer comme un homme ne peut s'empêcher d'être intimidée par ce guerrier taciturne, apparemment peu pressé de consommer leur union.
Est-ce par indifférence ou par égard ? Comme elle, Caelen ne s'est marié que, pour le bien-être de leurs deux clans menacés par des traîtres.
Mais bientôt c'est elle qui attend et espère ses étreintes.

 

Mon avis :

Mon parcours dans cette série fut assez chaotique. Le premier tome m'avait vraiment déplu car je l'avais jugé trop grossièrement plagié sur Julie Garwood, alors que le second tome m'avait réconciliée avec l'auteur.

Avec ce troisième tome qui clôt la saga, Maya Banks me confirme que son univers d'inspiration garwoodienne - on ne me l'enlèvera pas de l'idée - peut tout à fait cohabiter avec les Brodick Buchanan et consorts sans pour autant les recopier. A l'heure où la Grande Julie délaisse le genre historique pour le suspense contemporain, cela fait plaisir de voir qu'il y a une relève. Et c'est avec impatience que j'attendrai de lire d'autres historiques d'elle.

L'histoire débute directement après la fin du tome 2. Et le moins qu'on puisse dire est que le mariage de Rionna et Caelen ne commence pas sous les meilleurs auspices. Il faut dire qu'elle a été promise à tour de rôle à chacun de frères McCabe et il n'en reste plus qu'un qui puisse l'épouser bon gré, mal gré.
Pour couronner le tout, Caelen n'est pas le frère McCabe le plus ouvert à l'amour. Il faut dire que la seule et unique femme qu'il ait jamais aimée auparavant l'avait cruellement utilisé, au profit d'un clan ennemi qui avait envahi son clan et massacré une partie de sa famille. Il s'est juré depuis de ne plus jamais tomber amoureux.
Mais il ne s'attendait pas à tomber sur une telle femme. Rionna est une jeune femme atypique. Redoutable guerrière, elle manie l'épée comme personne et est habituée à mener les hommes de son clan dans les batailles. Elle est également pleine de charme, et de bonté, et son mari ne pourra rester insensible bien longtemps. Même si elle ne correspond pas à l'idée qu'il se fait d'une femme de Laird. Bah, ce n'est pas grave, il la changera donc à l'image qu'il souhaite ! - AH! AH! Rire démoniaque de la lectrice qui sait d'avance qu'ils n'y arrivent jamais.

J'ai beaucoup aimé ce livre. Le couple de Rionna et Caelen fonctionne bien. Et bien que le thème du livre - et le 4e de couverture erroné - laissent penser que leurs rapports seront assez distants, je trouve qu'au contraire on sent assez rapidement un lien très fort les unir, malgré leurs désaccords et incompréhension mutuelle. Ils seront bien vite séduits l'un par l'autre mais rien n'est jamais simple.

J'ai une fois de plus bien accroché, le roman se lit tout seul et il m'a été difficile de la lâcher quand je devais interrompre ma lecture, même si au bout d'un moment j'ai quand même survolé les scènes de sexe qui prennent une place un peu trop importante à mon goût, même si c'est sympa de voir que ça marche bien entre eux.

Et il y a les scènes que l'on attend dans ce genre d'histoire. Je sais que pour certaines personnes ce serait plutôt un défaut, car sans surprise, mais pour moi si elles n'y sont pas, je suis déçue.




Ma note pralinée

 / 5



Export Cowblog : article du 30/01/2014

Dante

Titre : Dante / When Darkness Comes
Série : Les Gardiens de l'Eternité (n°1)
Auteur : Alexandra IVY
Genre : Créatures Mythiques
Année : 2007            Vf : 2011
Editions : Milady


4e de couverture :

Abby Barlow était loin d'imaginer que travailler pour cette femme mystérieuse pourrait faire basculer sa vie. La mort de cette dernière va plonger Abby dans un monde de danger et de ténèbres, car elle est subitement chargée d'un bien lourd fardeau : elle est devenue le Calice, porteuse de la déesse du bien, cible de tous les démons. Heureusement, elle dispose d'un allié de choix : Dante. Mortellement dangereux et outrageusement sexy. Un convent de sorcières a réduit ce vampire en esclavage quelques siècles auparavant et en a fait le gardien du Calice. Maintenant que c'est la belle et douce Abby qui est menacée, son dévouement ira bien au-delà des exigences de sa mission.


Mon avis :

C'est sans grand enthousiasme que j'ai commencé ma lecture. En effet, si j'avais lu beaucoup de bonnes critiques sur cette série, les avis sur ce premier tome étaient beaucoup moins enthousiastes. Je l'ai donc lu en tant qu'étape obligée pour découvrir une série fantastique à succès.

Pourtant dés les premières pages, j'ai pensé que celui-ci serait finalement une bonne surprise. Lorsque l'histoire commence les deux héros se côtoient déjà au quotidien, une certaine tension sexuelle est déjà en place et un jeu du chat et de la souris est entamé. Cela m'a plu de voir Abby, qui se veut modeste et discrète, sous l'assaut des avances taquines de celui qu'elle prend pour le gigolo de sa patronne et qui ne la laisse pas insensible. Elle est loin de se douter qu'il est en fait un vampire. Leur relation prendra un tour plus intime, lorsque la patronne d'Abby meurt mystérieusement, lui léguant sa malédiction : elle devient porteuse de l'esprit du phénix. Et Dante, qui est (de force) le gardien de l'oiseau de feu devient son garde du corps.

Que j'étais présomptueuse de me laisser adoucir par ces débuts prometteurs. Je me croyais moins blasée que des personnes qui ont déjà lu tous les livres dans le genre. Mais force est de reconnaître que cette histoire n'évolue pas dans le bon sens. Petit à petit je me suis mise à me désintéresser de ma lecture, et j'ai dû revenir de nombreuses fois en arrière car mes yeux survolaient les mots sans les lire.
La faute à quoi ?
De nombreuses choses m'ont fait décrocher :
 - Certains rebondissements ou actions sont squizzés pour être tout simplement résumés, ce qui enlève toute la tension que pourraient procurer les situations vécues.
- Les dialogues dégoulinants d'amour. Si ! C'est un point négatif ici. Trop mal dosés, et les "Mon Amour" taquins du début deviennent peu à peu insupportables. On n'hésite pas à nous bâcler des moments importants de l'histoire, mais pour ce qui est des bla-blas inutiles, là, rien ne nous est épargné.
- Le choix de moments inappropriés pour s'extasier devant la magnifique virilité de Dante. Euh... Je sais pas moi. Cours, peut-être ? Du coup on dirait que la finalité de se sortir vivants (ou pas plus mort que déjà pour le vampire) de situations périlleuses est simplement de pouvoir roucouler tranquilles. Parce qu'ils ne loupent pas une occasion les deux, le moins qu'on puisse dire c'est qu'ils savent relâcher la pression.
- Le personnage d'Abby, qui semble chercher à ne pas attirer l'attention au début est peu fouillé. On pense qu'elle cache quelque chose lorsque la lecture commence, mais à part des antécédents familiaux qui donnent à son personnage un côté "plus cliché tu meurs", on n'en apprend pas plus. Ou alors mes yeux n'ont pas lu ces informations.
- J'avoue que de tous les personnages de fantasy du genre démoniaque bourré de testostérone, ce n'est pas entre les mains de Dante que je remettrais aveuglément ma vie si j'étais une héroïne de roman fantastique.

J'ai mis une longue semaine pour terminer ma lecture, tout me paraissait plus enthousiasmant que de continuer ce livre. J'ai même réussi à me motiver pour aller au sport! "Et qu'est ce que je vais faire si je rentre à la maison maintenant, lire mon livre insipide ? Allez va plutôt à la salle de sport" - Ceci est un petit extrait du vide de ma vie...

Bon, voila, jusqu'à la fin cela a été pénible à finir.
En revanche, on y découvre Viper et sa future, qui feront l'objet du livre 2, et j'avoue que si je n'ai pas été séduite par le livre, je suis quand même assez motivée pour lire la suite. J'ai lu le résumé et il m'a bien alléchée également. Et il paraît qu'il est beaucoup mieux !


Ma note pralinée :



/ 5


Compte pour le Challenge :


JANVIER : Lire Le 1er Tome d'Une Saga




Export Cowblog : article du 27/01/2014

The Last Son, La Malédiction

Titre : The Last Son, La Malédiction / Hideaways
Nature : film
Nationalité : Irlandaise
Genre : romance paranormale
Année : 2011
Durée : 1 h 30
Réalisation : Agnès Merlet
Scenario : Nick Murphy
Acteurs : Harry Treadaway (James Furlong), Rachel Hurd-Wood (Mae-West O'Mara), Thomas Sangster (Liam), James Wilson (James Furlong à 10 ans).


L'Histoire
:

Dans la famille Furlong, l'aîné de chaque génération est doté d'un pouvoir extraordinaire, pour le meilleur ou pour le pire. James, le dernier de cette lignée, orphelin de mère, découvre la nature du sien lors d'un accident qui cause la mort de son père et de sa grand-mère. Hanté par ce mal mystérieux, il se retire au plus profond de la forêt pour ne plus nuire à ses proches. Quelques années plus tard, Mae, une adolescente en révolte et atteinte d'un mal incurable, se réfugie elle aussi dans la forêt, et rencontre James.


Mon avis :

The Last Son, La Malédiction est un film irlandais qui nous plonge dans une ambiance assez étrange.
Dés le début, les antécédents maudits de la famille Furlong nous sont contés comme si on nous racontait une histoire avant de nous endormir. Cette amorce est assez efficace, et nous permet de rentrer de plein pied dans le film. La malédiction qui frappe la famille Furlong, et notamment le petit James nous est narrée dans toute sa cruauté, et l'évolution de l'histoire nous fait vivre toute l'horreur de la situation. Je venais de commencer à manger quand j'ai mis le film et j'avoue que ma soupette a quand même eu du mal à passer.

Une ellipse de 10 ans nous permet ensuite de passer à la partie romance. Mae est une jeune fille qui vient de subir une énième opération visant à la sauver d'un cancer, mais qui n'a pas eu le succès escompté. Il n'y a désormais plus rien à tenter et ses jours sont comptés. Elle fait une fugue dans la forêt et va rencontrer James qui y vit désormais en reclus.

L'esthétique avec un choix de couleurs assez sombres prédominantes, et l'exotisme (?) du casting Irlandais, avec des acteurs et actrices inconnus de ma culture renforce le sentiment de dépaysement que j'ai ressenti.

Rachel Hurd-Wood qui campe Mae est une jeune fille irlandaise comme on se les imagine : une chevelure sombre, un teint pâle et des yeux verts. Je lui ai trouvé des traits de ressemblance avec l'actrice Claire Danes. Je l'ai trouvée assez juste dans son jeu, même si son fond, sa personnalité ne sont pas assez fouillés à mon goût.

J'ai été extrêmement surprise de voir que Harry Treadaway était né en 1984. Je lui donnais facile 10 ans de moins. Je l'ai trouvé très touchant en homme devenu ermite contre sa volonté. Sa malédiction le prive d'amis et on sent que tout ce qu'il aurait voulu c'est être aimé.

Ce film raconte une jolie histoire, même si je l'ai trouvé traitée assez superficiellement dans sa deuxième partie mais pas forcément plus que la plupart des contes. Et je pense qu'il plaira plus particulièrement à un public "Jeunesse". Si je l'avais vu beaucoup plus jeune, je pense que j'aurais vraiment adoré.

Ma note pralinée :



/ 5



Export Cowblog : article du 26/01/2014

vendredi 18 avril 2014

Le Flambeur

Titre : Le Flambeur / A Rogue By Any Other Name
Série : Le Cercle des Canailles (n°1)
Auteur : Sarah MACLEAN
Genre : Régence
Année : 2012       VF : 2014
Editions : J'ai Lu       Collection : Aventures & Passions
N°10420

4e de couverture :

Après avoir tout perdu aux cartes, le jeune et naïf marquis de Bourne a juré de prendre sa revanche. 
Neuf ans plus tard, il a refait fortune et, à la tête d'un club, plume sans pitié les pauvres diables tenaillés par le démon du jeu. 
Toutefois, il n'a pas récupéré son domaine ancestral, Falconwell, dont son ex-voisin est désormais propriétaire. Lorsque celui-ci annonce que ces terres font partie de la dot de sa fille, Bourne décide, sans éprouver le moindre état d'âme, d'épouser Pénélope. Qu'elle le veuille ou non. 
Et pour ce faire, il n'hésite pas à la compromettre... bien qu'elle soit son amie d'enfance.


Mon avis

En ce moment j'exporte mes anciens articles sur ce blog - mon nouveau chez moi. Et en me replongeant dans mes chroniques passées je me rends compte que je dois vraiment passer pour une ronchonne. Toujours à dire : "C'était bien, mais il m'a manqué un petit truc" ou "Ca ne s'est pas passé comme je le voulais"...  C'est à se demander si j'aime vraiment lire en fait. Avec ce livre, que je me gardais au chaud, je voulais renverser la vapeur et vous livrer un véritable avis enthousiaste...

Bon alors c'est pas mal, ça se laisse bien lire. Je l'ai même dévoré.
Mais je dois admettre que je suis restée sur ma faim.

Bourne est un jeune homme qui a tout perdu aux jeux. Puis il s'est reconstruit. Avec ses amis, il est à la tête du club de jeu le plus célèbre du tout-Londres. Mais il manque quelque chose pour qu'il soit heureux. L'assouvissement de sa vengeance. Comme l'explique très bien le résumé, il ne va pas hésiter à piéger son amie d'enfance pour récupérer la demeure familiale. Peu lui importe de la rendre malheureuse, et même de la détruire du moment qu'il peut atteindre son but. Leurs retrouvailles sont d'ailleurs une des meilleures scènes de ce livre.
[Spoiler] Au fil de la lecture, on comprend assez vite que Bourne ignore lui-même son propre attachement à son épouse. Il est persuadé d'être devenu une machine à se venger et ne sent pas ces drôles de sentiments s’éveiller. Et l'on attend qu'une chose : Qu'il rampe pour la reconquérir ! [fin Spoiler]

Pénélope est une jeune femme sensible qui a connu le déshonneur de voir ses fiançailles compromises par le mariage d'amour de son ex-fiancé. Depuis, elle est peu courtisée, et son père a rajouté à sa dot le domaine que brigue Bourne pour attirer les bons (ou les mauvais) partis. Pourtant, en romantique qui n'ose se l'avouer, elle rêve de faire un mariage d'amour. Et elle en a marre de sa vie de jeune femme sage et raisonnable, elle veut de l'aventure. Elle va en avoir.
Pénélope est un personnage attachant, j'ai été touchée notamment par les lettres qu'elle écrivait à son ami d'enfance. Elle n'a jamais cessé d'aimer son ami d'enfance et saura faire contre mauvaise fortune, bon coeur dans cette situation. Mais je l'ai trouvée trop facile à vivre. C'est une qualité qui la rend attachante, aux yeux du lecteur et de son mari, mais en même temps c'est un défaut qui la rend trop passive pour l'évolution de l'histoire. 

J'ai lu ce livre avec un grand intérêt, mais la tournure des évènements n'a pas été celle que j'attendais - Vlan, la phrase interdite - et du coup, mes attentes ont été quelques peu déçues - Double Vlan de répétition de déception d'attente, car après des débuts vraiment prometteurs cela tourne sérieusement en rond. 

Mais je reconnais que les dernières pages de ce premier tome, ne m'ont donné qu'une envie : continuer la série.
Déjà, j'aime les livres mettant en scène des femmes intellos, et en plus j'ai beaucoup aimé les amis de Bourne, Cross et Temple en tête. Donc voilà, j'ai vraiment hâte de poursuivre.

Ma note pralinée :

/ 5